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Minières : 50 % des sociétés notent une amélioration de l'accès au crédit

Le jeudi 19 décembre 2013

Un meilleur accès au crédit devrait donner un essor au secteur des mines et métaux au cours de la prochaine année, selon le Baromètre de la confiance des entreprises : Mines et métaux présenté par Ernst & Young (EY). Plus de la moitié des sociétés, soit 55 %, se concentrent déjà à stimuler leur croissance contre seulement 38 % en 2012.

 

Minières : 50 % des sociétés notent une amélioration de l'accès au crédit

«Le nombre de transactions conclues dans l'industrie des mines et métaux a chuté considérablement au cours de la dernière année alors que les sociétés ont dû surmonter plusieurs défis quant à la répartition du capital et l'accès au capital, explique Zahid Fazal, associé et leader du secteur des mines et métaux d'EY au Québec. Au Canada seulement, le nombre et la valeur des transactions ont connu une baisse respective de 36,9 % et de 58,1 % par rapport à l'année dernière, mais la tendance semble maintenant vouloir s'inverser.»

Un peu moins de la moitié, soit 47 % des sociétés du secteur des mines et métaux, sont d'avis que l'accès au crédit s'améliore, tandis que 72 % d'entre elles croient que l'économie mondiale prend du mieux, comparativement à 57 % il y a six mois.

Les décisions d'investissement prises dans tout le secteur visent principalement à déployer du capital à faible risque en vue de favoriser la croissance. Plutôt que d'aspirer à une croissance à tout prix, il faut s'attendre à ce que les sociétés cherchent à réaliser des fusions et des acquisitions qui cadrent avec l'ensemble de leur portefeuille.

«Nous remarquons que certaines sociétés commencent déjà à recentrer leurs efforts sur leurs objectifs de croissance, poursuit monsieur Fazal. À peine moins de la moitié des répondants au sondage planifient investir du capital dans l'année à venir, tandis que 24 % d'entre eux prévoient que leur entreprise fera une acquisition. Cet optimisme ne se traduit pourtant pas nécessairement en la conclusion d'accords de financement pour l'instant.»

Même si les prêts bancaires paraissent à la portée des emprunteurs bien capitalisés qui ont une bonne note de crédit, les marchés boursiers continuent de poser de nombreux défis, le financement des petites sociétés minières et le nombre de PAPE ayant chuté à des creux historiques. Ce contexte difficile crée alors de nouvelles possibilités de financement et de nouvelles occasions pour les fournisseurs de capital privé qui cherchent à investir.

«En l'absence de l'intérêt habituel des investisseurs, quelques nouveaux acheteurs ont fait leur entrée sur scène, dont des sociétés publiques, des investisseurs financiers et des négociateurs de marchandises, remarque Zahid Fazal. Un meilleur accès au capital et au crédit ainsi que la confiance grandissante des investisseurs constituent des facteurs qui, tous réunis, ouvrent la voie aux activités de fusions et acquisitions tout au long de 2014.

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