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Congrès de l'AEMQ et Québec Mines

Le mercredi 13 novembre 2013

Optimisme de la ministre Ouellet, appel au dialogue de l'industrie

Congrès de l'AEMQ et Québec Mines

Le Congrès annuel de l'Association de l'exploration minière du Québec et l'évènement Québec Mines piloté par le MRNF et l'AMQ, pour la première fois réunis sous un même toit, se sont ouverts hier. Dans son discours d'ouverture de Québec Mines, la ministre Martine Ouellet affichait un optimisme qui contrastait avec les discussions dans les couloirs.

« Il est faux de croire que tout va mal, a-t-elle déclaré. Le prix du fer se maintien autour de 130$ la tonne, l’or est à 1300$ l’once, et 2012 et 2013 ont été des années records au Québec en terme d’investissements miniers », a-t-elle fait valoir.

 

Québec Mines s'ouvrait quelque jours après la mort au feuilleton du projet de loi 43 réformant le droit minier au Québec. La ministre Ouellet ajoute qu'elle entend présenter un nouveau projet. "Il faut réformer la loi et nous allons regarder les options pour le faire", a souligné la ministre dans un point de presse.

 

Mais la présidente d'honneur du Congrès de l'AEMQ et présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, madame Françoise Bertrand, soutient pour sa part que tout nouveau projet de loi implique une reprise d'un véritable dialogue entre le gouvernement et l'industrie minière.

"Prenons le temps de se parler, de se comprendre, et de ne pas faire un dialogue de sourd. Si la ministre Ouellet veut écouter et dialoguer avec nous, je pense que ca sera possible d’ouvrir un dialogue fructueux."

 

Rappelant que la tentative de réformer le droit minier au Québec avait aussi échoué sous le gouvernement libéral, madame Bertrand a admis que le climat entre les minières et le gouvernement actuel était très exigeant. Et selon madame Bertrand, malgré le fait que la mort du projet de loi entraine inévitablement une certaine prolongation du climat d'incertitude, le statu quo était de loin préférable au projet de loi proposé par le gouvernement péquiste.

"Ça fait à peu près trois ans qu’on joue avec des projets de loi, et je pense que c’est la meilleure démonstration que nous n’avons pas assez échangé, fait nos devoirs ensemble pour comprendre la même réalité. Après, on peut avoir des réponses différentes avec des nuances. Mais avant tout, il faut qu’on partage les faits, et il est évident que présentement on ne partage pas les faits."

 

Québec Mines et le congrès de l'AEMQ se poursuivent aujourd'hui et demain.

 

 

 

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