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L’électrification des transports, où nous en sommes?
L’électrification des transports, où nous en sommes?
Le lundi 6 juin 2022
Comme l’on sait, le gouvernement du Québec s’est doté d’un objectif qui est de mettre fin à la vente de nouveaux véhicules à essence en 2035. Un beau défi n’est-ce pas ? Est-ce que l’on va y arriver ? La question qui tu !

L’électromobiliste, va surement nous dire que l’on ne va pas assez vite. Cependant nous sommes à 142 000 véhicules électriques selon les dernières statistiques de l’Association des Véhicules Électrique du Québec nous en sommes à 45% des véhicules électriques au Canada. C’est déjà un bon début!
Voici quelques statistiques à jour à date du 2 mai 2022.
La recharge :
À destination, 6553 bornes de 240V
Sur la route, 837 bornes de 400V
Tesla Superchargers, 212 bornes
La grande majorité des recharges se font à la maison, mais les électromobilistes québécois peuvent aussi compter sur un réseau de recharge en pleine croissance.
Les données d’immatriculation au 31 mars 2022 (et la progression trimestrielle) :
Nombre de véhicules électriques immatriculés = 137 741 (+9142)
Véhicules entièrement électriques = 80 049 (+6749)
Incluant:
155 Motos Électriques (ME) (-)
346 Motocyclettes à vitesse limitée électriques (MVLE) (+9)
307 Autobus électriques (+52)
40 Véhicules à Basse Vitesse (VBV) (-4)
26 Camions lourds (+13)
Véhicules hybrides rechargeables = 57692 (+2393)
*Sources
-Société de l’assurance automobile du Québec, 2 mai 2022
-Statistiques des bornes de recharge fournie par Charge Hub, 7 mai 2022
-Statistique Canada
-Ces données sont compilées par l’AVEQ (leur site web livre beaucoup de données intéressantes!)
Sur les 12 derniers mois, la progression s’établit à 39.85%, correspondant à un ajout net de 39 251 VÉ sur nos routes.
La progression des autobus se fait pour ce trimestre à un rythme plus rapide que le marché avec 20% de croissance.
Le petit marché des camions électriques double, passant de 13 à 26 enregistrements!
Ce sont des chiffres et une image intéressante de la situation de l’électrification des transports au Québec.
La BIC investira 400 millions $ dans les autobus scolaires à zéro émission au Québec
L’investissement permettra l’achat de 4 000 autobus scolaires réduisant les émissions de gaz à effet de serre. L’entente pourrait servir de modèle dans d’autres provinces canadiennes. Cet investissement majeur dans les véhicules à zéro émission va réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre et renforcera le leadership du Québec en matière de transport durable.
Une belle initiative dans le secteur du transport de personnes, cependant il va être des plus pertinent de démontrer et de communiquer régulièrement les résultats de ce programme afin de convaincre les propriétaires de transport par autobus d’y adhérer! Ça sera au BIC et à la Fédération des transporteurs par autobus de démontrer tous les avantages de ce programme et d’en faire un succès. Vous voulez en savoir plus sur ce programme : cib-bic.ca
Programme Écocamionnage 2.0 – Après les voitures, Québec s’attaque à l’électrification des camions
Afin de réduire l’impact environnemental et les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le domaine du transport de marchandises, le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, ont annoncé en février dernier d’importantes bonifications au Programme d’aide à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier des marchandises (Écocamionnage).
Ce programme s’inscrit dans le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) du gouvernement du Québec. Il vise à réduire les émissions de GES dans l’industrie du transport routier des marchandises et des véhicules de service par des mesures permettant l’amélioration de l’efficacité énergétique ou par l’utilisation d’énergies de remplacement.
Il s’adresse à toutes les entreprises, les personnes ou les municipalités ou à tous les organismes qui utilisent un ou des véhicules lourds ou légers à des fins commerciales.
Malheureusement ce programme semble être encore théorique, méconnu même, après plusieurs appels au sein de transporteurs de marchandise, de manufacturiers, conducteurs-propriétaire autre utilisateurs de camion lourd, on est pour le moment dans le néant de ce programme.
Il est évident que si on veut en faire un succès, va falloir une meilleure communication et visibilité auprès des entreprises de ce secteur d’activité.
Il faut être sur le plancher des vaches, comme dirait un vieux sage, si on veut que les entrepreneurs soit au fait de tous les programmes qui s’offrent à eux afin de leur faciliter la transition énergétique de leurs opérations.
Faciliter le financement pour les jeunes pousses qui naissent dans le but de créer des technologies propres afin d’atteindre nos objectifs.
Cependant le parcours des PME qui veulent diminuer leurs GES est encore parsemé de trop d’embûches. Québec doit en faire plus pour stimuler la transition énergétique.
On doit aussi se doter d’une législation plus contraignante afin d’avoir un meilleur accès aux véhicules électriques, forcé la main des manufacturiers d’avoir un inventaire de véhicules électrifié disponible au Québec.
Donc, au Québec actuellement nous sommes sur la bonne voie pour réaliser certains des objectifs, par contre il faut éviter de baisser les bras et de mieux promouvoir nos technologies et notre savoir-faire afin de convaincre nos entrepreneurs d’emboiter le pas vers la transition énergétique.