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Stornoway réfléchit à transformer ses diamants au Québec

Le mercredi 6 novembre 2013

La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, indique être en discussion avec la minière Stornoway Diamond Corporation (TSX-SWY) concernant la transformation de diamants, telle que rapportée dans le quotidien Le Devoir.

Stornoway réfléchit à transformer ses diamants au Québec

Les discussions sont « concrètes » depuis plusieurs mois déjà, a rapporté la ministre, sans émettre de détails supplémentaires dans Le Devoir du 6 novembre dernier. Le journal cite Mme Ouellet affirmant que « nous sommes à examiner à quel niveau de transformation sont les opportunités, de façon à développer des emplois ».

Le chef des opérations de Stornoway, Patrick Godin, indique de son côté que la minière est avant tout « un producteur de diamants bruts. Mais l’opportunité de faire de la seconde transformation sous une forme ou une autre est une chose qu’on contemple actuellement », a-t-il indiqué au quotidien à la suite d’une conférence de presse organisée dans les bureaux de la compagnie à Montréal.

Ces propos rapportés par le quotidien s’ajoutent au communiqué officiel émis par la minière Stornoway Diamond Corporation (TSX-SWY), indiquant qu’elle a tenu une conférence de presse le 5 novembre dernier à son siège social de Montréal, en présence de la ministre des Ressources naturelle, Martine Ouellet,  accompagnée de Manon Cyr, mairesse de Chibougamau et Richard Shecapio, chef de la Nation crie de Mistissini.

L’entreprise souhaitait souligner l’étroite collaboration entre Stornoway, le gouvernement du Québec et les communautés de la région de la Baie James quant au développement du Prolongement de la Route 167/Route minière de Renard et du tout nouvel aérodrome de la région des monts Otish.  

Ce travail, entrepris en vertu d'une convention de financement entre Stornoway et Québec, pose avec succès les bases pour le développement du projet diamantifère Renard, la première mine de diamants au Québec.

Selon M. Godin, chef des opérations chez Stornoway, la collaboration entre les différents niveaux de gouvernement et les citoyens a été au cœur des principales étapes de développement.

« Dès le début, l’une de nos priorités a été de mettre l’emphase sur l’acceptabilité sociale auprès des communautés locales ainsi que sur notre contribution à leur développement économique. Notre capacité d’atteindre cet objectif a été grandement aidée par le solide partenariat avec le gouvernement.  Nous sommes donc maintenant devant un projet diamantifère avec des revenus potentiels considérables en plus d’une longue espérance de vie ce qui se révèlera des plus bénéfiques pour les communautés et toutes les parties prenantes, et ce, pour des générations. J’en profite d’ailleurs pour saluer la coopération de tous les paliers gouvernementaux. »

Les étapes de la route 167

Les travaux d’aménagement de la route devant permettre un accès routier en toute saison au projet Renard ont commencé en février 2012.

Aux termes de l’entente-cadre de novembre 2012 puis de la convention de financement de décembre 2012 entre Stornoway et le gouvernement du Québec, Québec doit achever la première tranche de 143 kilomètres de route (tronçons « A » et « B »), en tant que route de gravier à deux voies et à vitesse limitée à 70 km/h et Stornoway la tranche restante de 97 km (tronçons « C » et « D ») en un chemin minier à vitesse limitée à 50 km/h, la « Route minière de Renard ».

Le 3 septembre 2013, Stornoway annonçait que la jonction entre les quatre tronçons de route avait été effectuée, permettant ainsi pour la première fois aux véhicules d'atteindre le site du projet, et ce, bien avant la date prévue à l'échéancier. 

Le 10 octobre, Stornoway a annoncé que l'achèvement prévu du Chemin minier de Renard à un coût révisé de 10% en deçà de celui budgété a mené à la conclusion d'une autre entente avec le gouvernement du Québec, lui permettant de se servir du solde inutilisé du financement accordé pour la route et d’appliquer ce montant pour la construction immédiate de l'aérodrome de la mine Renard ce qui permettra d’améliorer le transport aérien public dans la région des monts Otish, au Québec.

Au terme de sa construction, on prévoit que le projet diamantifère Renard permettra de produire près de 2 millions de carats par année de diamants bruts de haute qualité dans le marché mondial, soit près de 3 % de la production mondiale en termes de valeur. Un carat vaut 200 $ sur le marché actuellement.

Monsieur Godin a précisé au Devoir que les revenus vont varier entre 320 M$ et 400 M$ annuellement.

La durée de vie de la mine estimée est de 11 ans actuellement.

L’état québécois est actionnaire à hauteur de 37 % du projet diamantifère Renard.

Crédit photo : gracieuseté MTQ (Léon Hardy de Polygéo inc.)

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